Les chardonnays jurassiens affichent des traits que l’on ne retrouve pas toujours en Bourgogne : nez plus libre, plus de salinité, voire de pierre à fusil, parfois des touches de sésame grillé ou de pomme fraîche. En bouche, ils frappent par leur nervosité, leur franchise, et une empreinte calcaire marquée. C’est l’expression la plus pure du lien entre sol et vin.
Depuis vingt ans, vins ouillés, crémants, et même quelques essais de liquoreux, contribuent à pousser le chardonnay jurassien sur le devant de la scène – jusqu’au Japon et aux Etats-Unis, où des cuvées comme celles de Stéphane Tissot (Arbois), Jean-François Ganevat (Rotalier), ou encore Domaine Labet font référence (source : Revue du Vin de France, 2021).