Alors, le Poulsard hors de France ? On le cherche parfois, on l’imite, rarement on le maîtrise. Quelques vignerons intrépides persisteront à le planter ici ou là, et qui sait, peut-être un jour une sève étrangère en révélera de nouveaux accents. Mais pour l’instant, il demeure indissociable du Jura, comme la morille de nos sous-bois printaniers.
La prochaine fois que vous dégusterez un Poulsard, souvenez-vous : ce rouge qui caresse le verre et file comme la brume matinale n’a presque pas quitté la terre de ses origines. Peut-être est-ce là, aussi, le secret de son charme inaltéré.